Sauvetage, protection et adoption des chiens et des chats de l’Île de la Réunion, de Mayotte et sur Marie Galante île de l'archipel Guadeloupéen
POST CLOS ils ont trouvés une famille!
SAMY chaton Guadeloupéen de 4/5 mois actuellement en famille d’accueil sur Aulnay sous bois attend toujours sa famille pour la vie. adopté
SNOW chaton d’environ 4 mois actuellement en famille d ‘accueil sur Tremblay en france réservé
Shadow, femelle malinoise de 8 semaines à l’adoption actuellement en famille d’accueil a Tremblay en france Adoptée
HARRY chaton d’environ 3 mois, récupéré chez notre vétérinaire partenaire afin de lui éviter la fourrière actuellement en famille d ‘accueil sur Tremblay en france Adopté
Nous vous présentons TOBY superbe chiot malinois élevé avec enfant et autres chiens, très beau loulou non pris en charge sous notre association chien de propriétaire dont la chienne à eu une portée de 12 chiots ; il ne reste que TOBY qui recherche sa famille pour la vie, actuellement en Seine Saint Denis ; si ce beau loulou vous intéresse merci de m’envoyer un mail afin que je vous mette en relation avec la propriétaire. Des frais d’adoption de 400€ seront demandé.
La propriétaire se réserve le choix d’accepter ou pas les demandes d’adoptions
l’adoption doit être un acte réfléchit ; pas sérieux s’abstenir.
contact : ame93410@gmail.com
Source de bien des conflits, les aboiements intempestifs des chiens peuvent poser des problèmes sérieux de voisinage ou parfois devenir tellement insupportables que de nombreux chiens se voient abandonnés à cause de cela. Avant d’en arriver à de telles extrémités, des solutions existent peut être !
Mode de communication tout à fait normal pour votre compagnon, il faut parfois lui faire comprendre qu’il ne faut pas pour autant en abuser.
Le chien aboie pour vous communiquer une information, il a quelque chose à vous « dire » !
Il est à noter que certaines races sont prédisposées à aboyer pour la moindre raison.
La « maitrise » de l’aboiement fait partie de l’éducation du jeune chiot, il faut lui faire comprendre très tôt à quels moments cela lui est autorisé.
Certaines solutions existent donc lorsque l’éducation ou votre comportement n’arrive pas à venir à bout de notre aboyeur. Mais elles sont à utiliser seulement si vos ordres sont restés sans réponse, car elles ne permettent pas de résoudre le problème à la base, c’est à dire par sa cause.
Le chien doit aboyer, c’est normal, cela fait aussi partie de sa condition. Il faut simplement lui apprendre à le faire de façon raisonnée, et cela comme beaucoup d’autres choses se fait par l’éducation, dès le plus jeune âge, et il ne faut pas laisser les choses s’installer jusqu’à devenir insupportables. Lorsque l’animal aboie, donnez-lui un ordre ferme et court, et récompensez- le (caresse, friandise) dès qu’il vous obéit. Avec le temps, cela fera partie des ordres appris pendant son éducation.
Les troubles de l’adulte sont dominés par les troubles de l’attachement et les troubles de la hiérarchie. Ils résultent souvent d’une méconnaissance de la communication entre les maîtres et leur chien et d’erreurs au cours de l’éducation.
En votre absence, votre chien fait plein de bêtises : il mange les canapés et les pieds de table, il aboie beaucoup et les voisins s’en plaignent, il fait ses besoins partout dans la maison. Votre chien souffre d’une maladie comportementale appelée « l’anxiété de séparation ».
Dans la nature, le chiot qui grandit et devient pubère se détache brutalement de sa mère et adopte un comportement d’adulte. À la maison, une trop forte liaison affective entre le chien et son propriétaire entretient cet attachement et empêche le chiot de devenir adulte ; cette situation est particulièrement anxieuse, la séparation avec le maître étant à chaque fois un déchirement, comme s’il perdait sa mère et est à l’origine des manifestations gênantes.
Cet attachement est renforcé par l’instauration, inconsciente, de rituels : quand le maître s’en va, il dit au chien de bien rester sage et que « papa/maman va revenir », il le caresse avec une mine toute triste, il lui laisse de la musique… À son retour, le chien lui fait une fête phénoménale et le maître accorde 1000 caresses, renforçant et félicitant inconsciemment le fait que le chien a eu peur et a été malheureux tout le temps de son absence. Ces rituels entretiennent le cercle vicieux de l’attachement.
Les comportements gênants n’ont lieu qu’en l’absence du maître, le chien étant par ailleurs un compagnon sensationnel. Ils sont le reflet d’une anxiété majeure en l’absence de la personne d’attachement qu’il considère comme sa mère : urines et selles émises en n’importe quel endroit de la maison, recherche buccale du maître et destructions (d’objets appartenant ou ayant été en contact avec le maître), vocalises de détresse (pleurs, gémissements).
Ce lien d’attachement est créé avec une seule personne du groupe familial ; le chien présente toujours des comportements infantiles et n’a toujours pas eu ses chaleurs pour les femelles.
Ces mêmes symptômes se retrouvent dans une autre maladie comportementale qui s’appelle l’hyper attachement secondaire et qui arrive chez l’adulte, suite à un traumatisme ponctuel ou une forte modification de l’environnement familial du chien (passage en refuge, perte du maître…).
Le pronostic est généralement très bon une fois que la cause de la maladie a été identifiée et comprise par les propriétaires.
La thérapie de détachement, dont les éléments seront choisis par le vétérinaire en fonction de votre chien et du contexte familial, permet de créer, enfin, le détachement naturel du chiot vis-à-vis de sa mère pour créer un attachement global à l’ensemble des membres de la famille. Les symptômes seront réduits par l’utilisation de médicaments ciblés.
Dès l’arrivée du chiot, les maîtres doivent instaurer des zones dans la maison réservées où le chiot est interdit de séjour, ce qui lui permet d’apprendre à gérer la séparation au quotidien. Le chiot est laissé seul régulièrement, sur de petites périodes au départ, sans que les maîtres n’instaurent ces rituels de départ et de retour qui entretiennent le stress.
Depuis la puberté, votre chien a un comportement destructeur, a tendance à aboyer, pratique des chevauchements et commence à se montrer agressif lorsqu’on fait quelque chose qui lui déplaît : si on retire sa gamelle, si on veut le déplacer, si on veut le brosser,…
Votre chien est en train de développer une sociopathie c’est-à-dire un trouble du comportement dans lequel l’organisation du groupe social est altérée avec une perte des repères hiérarchiques.
Le chien est un animal social dont la vie en groupe est structurée par la hiérarchie. L’insertion hiérarchique se réalise à la puberté. Une situation ambiguë du chien au sein du groupe et l’attribution de certaines prérogatives (=avantages) de dominant, souvent par méconnaissance des règles de vie canine, poussent le chien à en vouloir davantage et à manifester des comportements gênants.
Les prérogatives de dominant concernent trois domaines :
> Un chien dominant est heureux mais ce statut est incompatible (voire dangereux) avec la vie en famille. Un chien qui voudrait être dominant est un chien malheureux car toujours en conflit avec la famille. Un chien dominé est un chien heureux car son statut hiérarchique est identifié et stable.
> Le statut dominant/dominé n’est pas « universel » : votre chien peut être dominant dans un groupe (de chiens) et dominé à la maison.
Le chien qui souffre d’une sociopathie détruit, le plus souvent les issues et aboie (surtout au moment du départ) en l’absence de ses maîtres. Il fait généralement ses besoins en hauteur et en évidence et manifeste des comportements de « surveillance » (le chien vous suit partout). Les femelles font des grossesses nerveuses à répétition. Le chien, mâle ou femelle, pratique des chevauchements devant ses maîtres. Des agressions apparaissent, autour de la gamelle, pour recevoir des friandises à table, pour contrôler l’espace ou les contacts (grognements pour interrompre les caresses). Dans certains cas, le chien grogne lorsque le couple de propriétaires se rapproche.
Avec le temps, le chien devient de plus en plus agressif.
Le pronostic de la sociopathie dépend du stade de l’évolution de la maladie, de la présence d’agression, de la taille du chien (chihuahua ou Saint Bernard, l’application de la thérapie ne sera pas la même) et de la composition (présence d’enfants) et des capacités réactives de la famille. Il est le plus souvent favorable si la thérapie est correctement appliquée.
À l’issue de la consultation comportementale, au vu des symptômes de votre chien, de ses caractéristiques, des caractéristiques de la famille, il vous sera proposé de mettre en place un traitement médical associé à une thérapie comportementale.
Cette thérapie comportementale repose sur la régression sociale dirigée qui permet au chien de retrouver une place de dominé, stable, au sein de la famille.
La fiche véto sur l’Education du chiot énonce les bonnes pratiques à mettre en place dès l’arrivée du chiot à la maison pour éviter l’apparition de ces troubles du comportement.
Faire | Ne pas faire ou ne pas laisser faire | |
Repas | Le chien est nourri après les maîtres, isolé, en 20 minutes. Le chien est nourri 1h00 avant les maitres. Le chien est nourri dehors. | Le chien réclame et obtient à table. Le chien mange à volonté. Regarder le chien manger. |
Contact | Les contacts sont à l’initiative des maîtres : vous demandez à votre chien de venir faire des caresses et vous les stoppez, ce n’est pas le chien qui s’en va. | Le chien demande et obtient des caresses. Le chien a l’initiative des jeux : il apporte sa balle. Le chien s’approprie certains objets. |
Reproduction | La reproduction des dominés se fait hors de la vue des dominants. | Le chien chevauche les jambes, les coussins, les montants du canapé… |
Espace | Le panier du chien est dans un endroit où il ne peut pas surveiller les allées et venues. Le chien reste seul à la maison de temps en temps. | Le chien vous suit partout, dans chacun de vos déplacements, au travail, en vacances et ne reste jamais seul. |
Les troubles du développement chez le chien sont dus à des erreurs au cours de l’élevage et/ou de l’éducation. Les connaître permet de prévenir l’apparition de ces troubles qui peuvent être très handicapants pour la vie au quotidien avec votre animal.
Votre chiot a peur de tout, est incapable de sortir dans la rue, a peur des personnes étrangères ou de certaines catégories d’humains et est malpropre : ce sont les principaux signes d’une maladie comportementale qui s’appelle le syndrome de privation.
Cette maladie se déclare chez des chiots élevés dans des milieux hypostimulants, c’est-à-dire dans lesquels ils n’ont pas rencontré les éléments et les événements de la vie du quotidien. Ce sont des chiots qui ont grandi dans des élevages de mauvaise qualité, en cave ou dans le fond d’une grange, sans aucun autre contact avec l’humain que l’apport de la gamelle quotidienne à la mère, sans être sortis de leur box, sans parfois ne serait-ce qu’avoir vu la lumière du jour.
Une fois à la maison, ils sont confrontés à toute une série d’informations qui leur sont totalement inconnues donc hostiles : les bruits du quotidien, les hommes ou les enfants, le bruit de l’aspirateur, le bruit des voitures, le claquement d’une porte, la sonnerie du téléphone…
Les signes apparaissent dès les premiers jours qui suivent l’arrivée du chiot. Pour les cas les moins graves, le chiot présente des peurs vis-à-vis d’éléments identifiables : peur des hommes par exemple pour les chiots qui ont été élevés par une femme ou peur de certains bruits qu’ils n’ont jamais entendus auparavant (aspirateur, cocotte-minute, lave-linge, voiture…). Ces peurs se transforment rapidement en agressions qui peuvent entraîner des morsures violentes si le chien se sent acculé, dans l’impossibilité de fuir ce qui lui fait peur.
Dans les cas plus avancés, le chiot est très inhibé, n’accepte de manger que la nuit et ne supporte aucun changement dans son mode de vie.
Des situations dramatiques se rencontrent chez des chiots complètement dépressifs, présentant de graves troubles du sommeil, de la malpropreté sur le lieu de couchage et une inhibition totale du comportement.
> Par peur, ces chiens sont dangereux car ils ne contrôlent alors plus la morsure.
Plus le trouble est identifié rapidement et plus les chances de récupérer sont bonnes :
– Un chiot de 2 mois, dans une famille stable et patiente et un milieu suffisamment stimulant peut récupérer.
– A partir de 4 mois, une bonne amélioration peut être attendue mais des séquelles persistent.
– Après la puberté, il ne faut s’attendre qu’à quelques améliorations.
Le pronostic dépend aussi de la présence d’agressions qui sont dangereuses, en particulier pour les peurs vis-à-vis de l’humain.
Le traitement de ces chiens est long et demande un effort important en termes de temps et de coût.
L’agitation, l’excitation et l’incapacité à arrêter un comportement ou une activité sont les principaux signes de la deuxième maladie induite par des erreurs d’élevage et de développement : le syndrome d’hypersensibilité/hyperactivité.
Les premières descriptions des propriétaires de ces chiens « tout fous » concernent les destructions : elles sont importantes, en présence ou en absence des maîtres, dès le plus jeune âge et touchent les objets de la maison, les fleurs du jardin, les murs, les objets qui traînent… Il n’est pas rare que le chien avale ce qu’il détruit, parfois jusqu’à l’occlusion intestinale. Ces destructions sont souvent accompagnées d’agitation et le chien est décrit comme nerveux, en permanente activité. Ces chiots dorment peu et sont toujours sur le qui-vive. Il est souvent difficile d’apprendre à ces chiens les rudiments de l’éducation. Enfin, ces chiots mordillent de façon incontrôlée et peuvent se révéler avec le temps agressifs.
Cette maladie résulte d’un élevage en milieu hypostimulant (chenil, magasins, cave…) et une absence de sanction lorsque le chiot mordille : il s’agit de chiots orphelins, séparés trop tôt de la mère ou de propriétaires négligents sur ce point d’éducation. C’est entre la 5ème et la 7ème semaine de vie que cette capacité d’adaptation du chiot se met en place, par un apprentissage des éléments et des événements de la vie et un apprentissage des autocontrôles. Au-delà de cet âge, les capacités d’apprentissage sont bien moindres et ce qui n’a pas été acquis ne le sera que très difficilement par la suite.
Le pronostic dépend de l’âge au début du traitement et de l’importance des symptômes, du gabarit du chien, de son mode de vie et de la motivation des propriétaires :
– En l’absence de traitement, l’évolution se fait vers l’hyperagressivité (morsure d’emblée sans grognements annonciateurs) vers l’âge de 2 à 3 ans.
– Traité avant la puberté, dans les cas peu évolués, une nette amélioration peut être obtenue.
– Pour les stades avancés, les animaux ne guériront jamais et motiveront bien souvent l’euthanasie.
Dans certains cas les deux types de troubles du comportement peuvent coexister, ce qui complique encore la prise en charge.
Le traitement s’envisage sur une période longue pouvant aller jusqu’à un an (voire plus), il comprend des mesures de thérapie comportementale et l’administration de médicaments pour diminuer l’intensité des réponses émotionnelles et faciliter la mise en place de la thérapie comportementale.
Le plan de traitement, les médicaments et la thérapie, sont adaptés à chaque chien, en fonction de ses symptômes précis et des possibilités de la famille : il est mis en place dans le cadre d’une consultation spécialisée de comportement.
L’idéal serait de visiter l’élevage ou le lieu de naissance du chiot avant son adoption, sans prévenir, pour se rendre compte du milieu de vie réelle du chiot. Après l’adoption, il faut sortir le chiot le plus possible (même si toutes les vaccinations ne sont pas faites) et favoriser un lien d’attachement apaisant et une communication correcte au sein de la famille.
La fiche véto sur l’Education du chiot énonce les bonnes pratiques à mettre en place dès l’arrivée du chiot à la maison pour éviter l’apparition de ces maladies du comportement.
Votre chien adore se baigner et courir dans l’eau après un frisbee, une balle ou un bâton ? Soyez vigilant, car même si le risque est faible, il court peut-être un danger. En dehors des risques « classiques » liés au jeu (blessures, fatigue, coup de chaleur…) ou à la proximité de l’eau (noyades…), il peut être victime d’une intoxication due spécifiquement à l’absorption ou au contact de l’eau.
Le chien, en allant rechercher un jouet jeté dans les vagues, ou tout simplement en buvant parce qu’il a soif, avale une grande quantité d’eau de mer. Or celle-ci est très riche en sels minéraux, et en particulier en ion chlorure de sodium ou NaCl. Cette ingestion augmente le taux de sodium dans le sang de l’animal (on parle d’hypernatrémie pour qualifier l’excès de sodium dans le sang). Pour établir l’équilibre, l’organisme utilise l’eau contenue dans les cellules en la transférant vers le sang. Ceci diminue alors la concentration sanguine en sel ; celui-ci est ensuite éliminé dans les urines après filtration par les reins. Cet appel d’eau des cellules vers le sang crée une déshydratation des cellules, ce qui provoque leur destruction et la destruction des organes qu’elles composent. La mort survient lorsque des organes vitaux sont détruits.
> Contrairement à une idée répandue, l’eau de mer est beaucoup plus salée que le sérum physiologique : la salinité de l’eau de mer est de 3,5 %, contre 0,9 pour le sérum physiologique.
Les chiens de petite race sont particulièrement à risque car ils sont souvent infatigables quand il s’agit de jouer dans l’eau et peuvent absorber, proportionnellement à leur taille, de grandes quantités d’eau.
Le 1er signe d’intoxication est une soif intense, suivie par des symptômes urinaires et digestifs : augmentation de l’émission d’urine, salivation, nausées, vomissements puis diarrhée (très liquide, profuse et teintée de sang et/ou de mucus). Cette diarrhée, quelquefois appelée « diarrhée de plage », est très caractéristique. Puis s’installent les signes nerveux : léthargie, démarche chancelante, tremblements, chute, perte de conscience, convulsions, coma. Le décès survient en quelques heures.
> La sensation de soif intense, présente en début d’évolution, disparaît lorsque les lésions neurologiques s’installent.
Surveiller attentivement le chien pour qu’il ne boive pas trop d’eau de mer. Éviter de lui lancer des algues ou des galets qui coulent. Lui proposer régulièrement de l’eau douce dans une gamelle. Après la baignade, le rincer à l’eau douce avant qu’il ne se lèche les poils.
Le chien, en allant rechercher le jouet dans l’eau d’un lac ou d’une rivière, ou en buvant parce qu’il a soif, avale une grande quantité de liquide. Il se passe alors le phénomène inverse de l’intoxication à l’eau de mer. Sous l’effet du déséquilibre ionique (l’eau douce est moins concentrée en NaCl que le sang), un important appel d’eau du sang vers les cellules se produit. Celles-ci se gonflent d’eau, on parle d’œdème cellulaire. C’est l’œdème cellulaire au niveau du cerveau qui est particulièrement dangereux car les lésions des cellules cérébrales sont potentiellement mortelles.
Les chiens de petite race sont particulièrement à risque car ils sont souvent infatigables quand il s’agit de jouer dans l’eau et peuvent absorber, proportionnellement à leur taille, de grandes quantités d’eau.
Ä Cette hyponatrémie liée à une hyperhydratation affecte aussi les humains sportifs adeptes des épreuves d’endurance, en particulier des marathons et des épreuves plus longues (ultras, trails, triathlons, ironman…) lorsque les apports en boissons pauvres en sodium dépassent largement les pertes sudorales.
Fatigue et confusion, léchage excessif, perte d’appétit, vomissements, estomac gonflé, pupilles dilatées, difficultés à respirer et perte de conscience. La mort peut survenir en quelques heures.
Surveiller attentivement le chien pour qu’il ne boive pas trop d’eau. Préférer une promenade en laisse à des baignades prolongées.
Consulter en urgence un vétérinaire.
Les «algues bleues» sont en réalité des cyanobactéries (microorganismes qui sont à la fois des bactéries et des algues) qui prolifèrent en eau douce lorsqu’il fait chaud. Pour se développer, elles ont besoin d’azote et de phosphore ; les eaux contaminées par des rejets agricoles ou polluées à cause du tourisme intensif sont donc particulièrement touchées, surtout si elles sont stagnantes ou de faible profondeur. Les algues bleues sécrètent deux types de toxines : des hépatotoxines et des neurotoxines (les plus fréquentes). Le chien s’intoxique en buvant l’eau contaminée, en consommant directement des boulettes d’algues ou en léchant des cailloux ou des bâtons contaminés.
Lorsque les algues sont présentes à la surface de l’eau, elles lui donnent une coloration bleu-vert très intense. Elles peuvent également se regrouper en boulettes qui restent accrochées sur les rochers. Lorsqu’elles se déposent sur les berges, celles-ci se recouvrent alors, en séchant, d’une croûte marron foncée dont l’odeur est très appétissante pour les chiens.
Respecter strictement les interdictions de baignade ou de pratiques d’activités nautiques mises en place lorsque les autorités sanitaires détectent la présence de cyanobactéries dans l’eau. Ces interdictions sont valables pour l’homme et les animaux ! En dehors des lieux surveillés, observer attentivement la coloration de l’eau et l’état des berges avant de laisser le chien jouer et se baigner.
En cas de contact avec des algues bleues, rincer le chien à l’eau courante (surtout pas avec l’eau de la rivière !) et consulter en urgence un vétérinaire en cas d’apparition de symptômes. Si possible, prélever un échantillon d’eau afin de procéder ultérieurement à des analyses.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une intoxication à l’eau de mer. Les algues vertes, dues aux rejets agricoles, dégagent des gaz toxiques (hydrogène sulfuré) en se décomposant. Ces gaz peuvent tuer comme du cyanure, en quelques minutes. Les plages bretonnes sont particulièrement touchées.
Si vous avez la chance de posséder une piscine, il faut absolument empêcher le chien de s’y baigner. Outre l’aspect hygiénique (les impuretés présentes dans le pelage du chien telles que poussières, peaux mortes, parasites… se retrouvent dans la piscine, sans parler des poils qui risquent de boucher le filtre), les produits chimiques, le chlore ou le sel utilisés pour le traitement de l’eau peuvent être responsables d’intoxication du même type que celles décrites précédemment.
Le but de cette fiche est de vous faire prendre conscience des dangers qui existent lorsque votre chien se baigne en eau de mer ou en eau douce. Il est bien sûr hors de question de lui interdire les baignades, mais simplement de se montrer vigilant afin d’éviter que ce moment de détente et de complicité ne vire au cauchemar !
Dans des conditions habituelles, l’acquisition de cette aptitude se fait lors des jeux entre les chiots de la portée, sous le contrôle de la mère ou de tout chien adulte équilibré et vacciné.
Idéalement c’est un chien qui assure la communication nécessaire pour que le chiot « apprenne à s’arrêter », ceci entre 4 et 12 semaines, lorsque son système nerveux termine son développement. A 3 mois au plus tard, il doit savoir se calmer seul, et attraper avec la gueule sans serrer. Si vous pouvez mettre votre chiot en contact avec un chien, laissez-le contrôler la situation sans intervenir, observez comment il s’y prend pour pouvoir ensuite imiter ses attitudes.
A 3 mois, le chiot doit parfaitement se contrôler. A 6 mois ça ne sera plus possible : il convient donc dès maintenant de lui apprendre à se contrôler !
Une fois que le chiot a appris à se contrôler, il peut se coucher sur le dos immobile pour indiquer à son partenaire qu’il accepte son autorité, ceci s’appelle une posture d’apaisement ou de soumission, et constitue un code connu de la majorité des chiens ; ainsi votre chiot saura éviter de provoquer un autre chien, et reconnaître un chien qui utilise ce message. La capacité à émettre ces signaux est un élément fondamental de la communication et de la hiérarchie canine.
La laisse doit vous sembler virtuelle, sachant qu’elle ne le sera jamais pour le chien. Celui-ci sait très bien quand il est attaché ou non ! Par elle, sans le vouloir, vous communiquez en permanence et à votre insu des informations à votre chien.
Elle est donc un moyen de communication primordial.
A l’extérieur, votre chien est constamment relié à vous par cette laisse. Mais il est aussi souvent plus attentif à tout ce qu’il peut découvrir dehors qu’à son propriétaire. Il va cependant pouvoir sentir (au moyen de la laisse) vos changements de direction (sans vous regarder), vos éventuelles crispations au moment de croiser un autre chien…
Vous pouvez démarrer cet apprentissage avec votre chiot dès qu’il est en âge de sortir.
Plus le chiot est jeune, plus il apprend vite. N’ayez pas de craintes pour d’éventuelles contaminations virales : les anticorps transmis par sa mère le protègent les premières semaines de sa vie, puis le relais est pris par ses propres défenses dès qu’il est vacciné.
Vous aurez au préalable habitué le chiot au port du collier, puis de la laisse et du collier, chez vous, en l’associant dans un premier temps à des situations agréables : jeu, caresses… Evitez de lui mettre laisse et collier uniquement durant vos absences par exemple, le chiot risque alors d’assimiler ces nouvelles contraintes à votre départ.
Une fois dans la rue pour vos premières sorties, adaptez votre marche aux trajets du chiot de façon à ce que son contact avec la laisse ne lui semble pas une contrainte. Une deuxième personne devant le chiot peut l’appeler et le rassurer s’il hésite et cherche à reculer.
Puis commencez à imposer progressivement votre propre parcours, que vous varierez à chaque fois : le chiot doit apprendre à marcher à vos côtés d’une façon régulière, quelles que soient les stimulations croisées sur sa route. Empruntez un parcours mêlant des lignes droites et des trajectoires courbes, rebroussez chemin… Et enfin variez les allures au cours de la promenade.
Pendant toute la durée de l’exercice, ayez soin de récompenser le chiot par des caresses, de lui parler de façon enjouée, de l’encourager.
Dans un deuxième temps :
Vous pouvez (en plus) lui apprendre à s’arrêter au bord des trottoirs ou à s’asseoir immédiatement. Cette séquence pourra permettre au chiot de se calmer au moment où les sollicitations extérieures seront trop fortes.
Vous pouvez aussi lui apprendre le caniveau à cette occasion.
En résumé, soyez patient, mettez-vous dans de bonnes conditions à chaque fois, insistez sur le côté ludique.
Cet apprentissage, obligatoire pour se mettre en conformité avec la loi, est réalisable même sur un chien adulte, voire vieillissant, qui n’aurait jamais appris la laisse auparavant. Un peu de persévérance et de motivation viennent à bout du chien le moins coopératif en quelques dizaines de minutes (même s’il sera probablement nécessaire de recommencer l’apprentissage le lendemain !).
Les ordres simples sont ces petits mots systématiques auxquels nous voulons que notre chien obéisse : « assis », « non », « couché », « au pied », « à ta place », …
Pourquoi ?
L’apprentissage des ordres simples est la condition d’intégration de votre chiot dans la « meute-famille ». En effet, les ordres simples constituent des formes de politesse et de respect de l’humain qui permettent au chiot de ne pas devenir un « délinquant » canin.
De plus, ces ordres sont l’occasion d’affirmer la position hiérarchique des maîtres afin que le chiot sente notre domination et soit parfaitement paisible avec son entourage.
Quand ?
Le plus tôt est le mieux.
Dès l’arrivée à la maison, il faut commencer à systématiser votre vocabulaire pour le chiot reconnaisse dès les premiers temps votre façon de communiquer.
Au cours de sa croissance, et de sa vie, il y aura des phases où le chien sera moins obéissant. Au moment de la puberté, les bouleversements hormonaux ont des répercussions comportementales et les chiots ont tendance à être moins obéissants ou à se rebeller. Soyez vigilant à cette période et réaffirmez-vous en ne lâchant pas la pression éducative.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire et vous pouvez tout à fait apprendre à un chien adulte certains ordres non acquis chiot. Il sera peut-être moins « malléable » et les séances devront parfois être plus souvent renouvelées mais vous y arriverez.
Ex : interdire l’accès à une pièce (chambre) après l’arrivée d’un enfant dans la famille.
Que peut-on apprendre au chien ?
La liste des apprentissages possibles d’un chien est quasi infinie. Le choix dépend simplement de vos envies. Les propriétaires sont parfois très ingénieux et persévérants pour les apprentissages :
En pratique, l’incontournable est le « assis » qui correspond au « s’il te plait » du chien. Il sera utilisé dans toutes les situations du quotidien :
De la même façon l’apprentissage du « non » fait partie des bonnes pratiques.
Comment ?
L’apprentissage répond à 2 principes :
Qu’est-ce qu’une récompense de chien?
Pour le chien, une récompense est une marque d’affection verbale, tactile ou alimentaire. Les récompenses alimentaires fonctionnent très bien mais doivent être toujours associées à la caresse et au mot gentil pour pouvoir devenir aléatoires puis disparaître rapidement.
Pour le chien dans sa vie de famille, une des punitions éthologiques est l’isolement du groupe. Celle-ci peut être réalisée en envoyant le chien dans son panier (sans qu’il soit obligé de passer devant vous), ou en quittant vous-même la pièce et en ignorant votre chien. La punition quant à elle doit être systématique au regard du comportement que l’on veut faire disparaître.
Le chien qui a compris la punition adopte des signaux de soumission : oreilles basses, queue basse, marche membres pliés, voire se couche sur le flanc (un simple petit geste de la part du chien suffit).
Attention de ne pas « surpunir », c’est-à-dire d’obliger un chien à réaliser un acte que vous pensez juste alors qu’il a émis des signes de soumission (ex : continuer à crier sur le chien alors qu’il est dans son panier). Devant votre insistance et son incompréhension, il pourrait devenir agressif (par peur).
Il faut systématiser son vocabulaire (toujours le même mot pour le même ordre) et utiliser des mots brefs : non, assis, couché, panier,… L’intonation doit être constante.
Pour apprendre un chiot à s’assoir, il faut mettre une main au niveau du « menton » et soulever la tête et une main sur l’arrière-train et le baisser (très délicatement, sans appuyer) en disant « assis », doucement et calmement. Si on ne fait qu’appuyer sur les fesses, le chien va faire le yoyo avec ses postérieurs et on ne pourra pas figer la position, de plus ce geste peut être traumatisant sur des hanches en croissance. On maintient la position quelques secondes et on relâche doucement en continuant de féliciter le chiot. Il apprend ainsi l’association du mot et de la position. S’il ne reste ne serait-ce qu’une seconde, il faut le récompenser.
Puis, on demande « assis » juste en soulevant la tête du chien et la position doit être maintenue plus longtemps.
Enfin on demande simplement « assis », en se mettant bien en face du chiot et l’ordre doit être acquis.
Une autre méthode consiste à utiliser une friandise (sans la donner). Pour apprendre le « assis », on met la friandise devant le nez du chiot et on lève la main au dessus de lui, il va lever la tête pour suivre la friandise des yeux et s’assoir spontanément. S’il essaie d’attraper la friandise, on dit « non » et on recommence. Dans la même idée, pour apprendre le « couché », une fois le chiot assis, on baisse la friandise au sol et on l’écarte du chiot en la ramenant vers soi, il va avoir tendance à mettre le museau au sol et à se coucher. S’il tente de se lever, on dit « non » et on recommence.
Il est possible également de valoriser un acte spontanément réalisé par le chien : on dit « assis » ou « couché » lorsque le chien est dans la position. Il associe alors naturellement le mot à sa posture. Ensuite, lorsque le mot est prononcé il comprend quelle attitude il doit adopter.
Chaque chiot a son caractère et ses capacités éducatives. Pour certains, l’apprentissage des ordres simples sera très rapide, pour d’autres, un peu plus turbulents, il faudra y consacrer un peu plus de temps et travailler sur le contrôle. Ce sera de toutes façons un travail quotidien, même de chaque instant, en douceur, justesse mais parfois fermeté mais qui deviendra machinal.
De même, chaque propriétaire a ses possibilités (physiquement, en temps et en envie) d’appliquer des règles éducatives.
Il n’y a donc pas UNE bonne technique d’apprentissage, mais LA technique qui convient au chiot et au propriétaire, à vous de tester et de trouver celle qui vous correspond.
Globalement, si la famille adhère au principe et applique ces règles simples, le chiot sait répondre à l’ordre « assis » en une quinzaine de jours.
A partir de là, tout peut être appris selon le même principe. Donc, à vous de jouer !
Vous venez d’acquérir un chiot et souhaitez qu’il soit rapidement propre, voici quelques conseils pour y arriver.
Il faut tout d’abord savoir que les conditions de vie de la toute petite enfance jouent un rôle dans les capacités d’apprentissage de la propreté. Un chiot élevé en maison, ayant un accès à l’extérieur et vivant avec sa maman, va très rapidement apprendre à son contact, par mimétisme, à aller faire ses besoins dehors. En revanche, un chiot d’élevage, vivant en cage et y faisant ses besoins, n’aura pas pris les bonnes habitudes.
Votre chiot va apprendre à contrôler ses sphincters en grandissant : avant 10 semaines d’âge il est incapable d’être propre sur une grande période, en dehors de son panier.
IMPORTANT
Vous appréhendez de sortir votre chiot dans des lieux publics car il n’a pas reçu toutes ses injections vaccinales. Ceci est une vieille croyance non fondée !
En effet, si la mère de votre chiot est correctement vaccinée, elle lui a transmis par le lait des anticorps qui lui permettent de se défendre contre les maladies contre lesquelles on vaccine. Lorsque vous avez acquis votre chiot, après l’âge de 8 semaines, il est identifié et vacciné comme l’impose la loi. Il est donc protégé et vous pouvez le sortir.
Au-delà de l’apprentissage de la propreté, cette mise en contact avec l’environnement extérieur est primordiale pour son éducation et la connaissance de son milieu de vie.
MAIS
Votre chiot est un « bébé » au statut immunitaire fragile, il est donc conseillé d’avoir un comportement raisonnable et responsable vis-à-vis de ses contacts avec d’autres chiens et dans certains lieux. A cet égard, il faut éviter de le mettre en collectivité ou en contact avec des animaux dont on ne connait pas l’état de santé. Les lieux d’aisance canins sont également des bouillons de culture (parasites, virus et bactéries) qu’il faut éviter de faire fréquenter à des chiots. Egalement, les baignades dans les eaux stagnantes et sales sont déconseillées.
Quel que soit le comportement à apprendre, il existe deux techniques :
Nota : Dans les techniques d’apprentissage, il existe l’extinction qui consiste à ignorer le comportement que l’on veut faire disparaitre. Cette technique est utile par exemple pour apprendre à un chiot à ne pas quémander à table. La première fois qu’il quémande, il ne faut pas lui répondre et l’ignorer ; il retournera à son panier en comprenant que son comportement ne lui apporte rien. C’est également cette technique que l’on utilise instinctivement la première nuit après l’adoption au cours de laquelle le chiot va pleurer : si on ne répond pas à ses pleurs, il va cesser et se rendormir. Cette technique n’est pas applicable à l’apprentissage de la propreté.
> En revanche, ne le laissez pas jouer tant qu’il n’a pas fait ses besoins, sinon il voudra ensuite sortir à tout bout de champ, ayant associé la sortie au jeu.
Le chiot doit être propre à l’âge de 4 mois, avec des petits retardataires jusqu’à l’âge de 6 mois. Les mâles auraient tendance à avoir plus de difficultés à apprendre la propreté.
Soyez indulgent et rapide le matin : les premiers temps, faites vite sortir votre chiot pour qu’il fasse pipi. Entre l’attente de la nuit et la joie de vous revoir le matin, il ne va pas pouvoir attendre que vous preniez le petit déjeuner avant de sortir !
Pour les propriétaires au sommeil léger, vous pouvez vous rendre compte que votre chiot gigote ou pleure au petit matin, si le courage est avec vous, vous pouvez le sortir, puis le remettre dans son panier et retourner vous coucher. Attention, il ne faut pas que le chiot croie que la journée commence, soyez assez peu expressif et ne répondez pas à ses demandes de jeu.
Pour faciliter l’apprentissage de la propreté la nuit, on peut utiliser, pour les chiens de petit gabarit, une cage de transport type « Varikenel » qui servira de « chambre ». En effet, le chiot sait naturellement qu’il ne faut pas faire ses besoins sur son lieu de couchage. Ce lieu ne doit pas être considéré comme une punition et doit être agrémenté comme un lieu de couchage douillet (couverture, panier). Prévoyez quand même une taille suffisante pour que le chien puisse se coucher au fond de la cage et laissez-lui une petite partie devant pour les accidents nocturnes ! Le soir au coucher, encouragez-le à retrouver sa « chambre ». Cette cage aura le double avantage à l’avenir de lui servir de chambre dans d’autres circonstances, si vous allez dormir chez des amis ou à l’hôtel par exemple.
Pour les propriétaires qui sont absents une très longue partie de la journée, il est possible d’apprendre au chiot à faire ses besoins dans une litière (soit litière à chat soit plateau recouvert de papier journal). En effet, comme le chiot ne pourra pas se retenir il est plus agréable de nettoyer un endroit dédié que de pister les pipis et crottes à son retour. Dans ce cas, il faut dès l’adoption du chiot prévoir cet endroit et lui apprendre pendant votre présence (ce n’est pas naturel comme chez le chat) : quand vous voyez le chiot pleurer, tourner en rond ou se mettre en position, il faut le porter jusqu’à sa litière et le féliciter lorsqu’il a fait. Progressivement, le chiot va de mieux en mieux se retenir et au bout de quelques semaines, lorsque vous rentrerez, il n’y aura plus rien dans la litière et vous pourrez la supprimer.
Dans certains cas réfractaires, on peut conseiller de retirer la gamelle d’eau la nuit, le chiot n’a pas besoin de boire. Considérant qu’il mange vers 20h, vous lui laissez la gamelle d’eau jusqu’à 21h, vous le sortez à 22 h pour faire ses derniers besoins et il doit pouvoir passer une bonne partie de la nuit avant que la vessie ne se remplisse.
Ne confondez pas ses besoins urinaires avec les quelques gouttes qu’il pourrait laisser échapper lors d’une émotion, joie de vous revoir par exemple ou sur le coup d’une remontrance. Ce comportement passera avec l’âge.
« Mon chiot va dehors, joue et rentre à la maison pour faire pipi » est une remarque fréquente ! Cela signifie que le chiot n’a pas compris l’endroit opportun d’élimination. Il faut alors prendre du temps avec lui dehors et le surveiller jusqu’à ce qu’il fasse ses besoins ; à ce moment-là félicitez-le !
Enfin, soyez conscient que pour cet apprentissage, comme pour toutes les autres règles que vous voudrez inculquer à votre compagnon, il vous faudra parfois beaucoup de patience. Cependant ce sont ces premières semaines de vie communes qui vont conditionner les belles années de vie suivantes.
La malpropreté du chiot ne doit pas être confondue avec une maladie comme une cystite (infection urinaire) qui pousse le chiot à faire de faible quantité d’urine très fréquemment. Cette maladie est souvent associée à d’autres signes comme un abattement, une diminution de l’appétit, une odeur forte de l’urine ou une modification de sa couleur. Dans ce cas consultez rapidement votre vétérinaire.